71 3 cm3 La partie évidée est un polyèdre ayant 5 sommets dont 4 sont dans le même plan, c’est donc une pyramide. Les faces latérales de cette pyramide sont des triangles isocèles (superposables au triangle FGH) La base de la pyramide est un carré. En effet, elle est obtenue en assemblant par le sommet de l’angle droit 4 triangles rectangles isocèles superposables à FOH, il s’agit donc d’un quadrilatère dont les diagonales ont même milieu, même longueur et sont perpendiculaires, c’est donc un carré. Ce qui doit être justifié n’est pas particulièrement clair (doit on par exemple justifier que 4 sommets sont dans le même plan ?) Question complémentaire. 1) Parmi les caractéristiques pouvant être dégagées à l’issue de la première phase on peut citer : • Le patron doit avoir autant de faces que l’objet réel (c’est à dire 7). • Les formes des faces sont les mêmes que sur l’objet (trois carrés, trois carrés tronqués, un triangle équilatéral) • Le patron doit être en un seul bloc. • Les faces doivent être assemblées par leurs côtés. On rappelle que généralement le barême du CRPE pénalise le fait de fournir plus de réponses qu’il n’en est demandé. Il est demandé aux élèves des schémas à main levée, de plus les élèves ne sont pas invités dans cette Yves Thomas, IUFM des Pays de la Loire, site de Nantes. phase à découper et plier leur production, il est donc peu probable que des caractéristiques telles que «les arêtes qui s’assemblent doivent avoir la même longueur» soit dégagées à ce stade. 2a Le choix qu’on demande de justifier peut se décomposer en trois sous-choix : • Fournir des gabarits. • Fournir d’autres formes planes en plus des gabarits nécessaires. • Ne fournir qu’un exemplaire de chaque forme. Un premier argument justifiant ce choix est qu’il libère les élèves de la complexité du tracé de certaines faces. Les élèves peuvent ainsi mieux se concentrer sur l’analyse du solide, le nombre et la nature de ses faces et la disposition à adopter pour obtenir un patron. Cet argument porte en fait sur le premier sous-choix. Un second argument est que l’existence d’un seul gabarit de chaque forme ainsi que la présence de formes étrangères laisse à l’élève une grande part de responsabilité dans l’analyse du solide. Si le maître fournissait les 7 gabarits correspondant aux 7 faces, la tâche des élèves serait réduite à les disposer correctement (ce qui ne serait tout de même pas insignifiant). Cet argument porte sur les deuxièmes et troisième sous-choix. 2b Le maître peut fournir aux élèves un exemplaire du solide assemblé (ce qui permet en le manipulant de voir toutes les faces alors qu’on ne voit qu’une partie des faces du solide exposé pour toute la classe). Il peut également fournir les modèles de faces en grand nombre (plus que nécessaire) et proposer aux élèves de réaliser le patron en assemblant les faces à l’aide d’adhésif. Ainsi les élèves ont toujours la responsabilité de l’analyse du solide (combien de faces de telle forme…) mais ils sont totalement libérés des soucis de tracé et peuvent vérifier à chaque étape si en pliant les faces assemblées tout se passe comme prévu. 3 La difficulté particulière de cette activité vient du fait que le solide à constuire n’est pas un objet matériel, on doit imaginer qu’il bouche le trou. Cela entraine entre autre l’impossibilité de le tourner dans tous les sens pour l’observer (et par exemple de placer la pyramide dans sa position la plus usuelle, sommet en haut). 4 Voici une formulation possible de cette trace écrite. • Le patron d’un solide est un dessin fait à plat. • En découpant et en pliant le dessin on doit obtenir le solide. • Le patron est en un seul morceau, toutes les faces du solide sont dessinées sur le patron. • Pour un même solide, il y a plusieurs patrons possibles… • …mais si on dispose les faces au hasard ça ne donne en général pas un patron. Voici deux patrons différents du même pavé droit… Yves Thomas, IUFM des Pays de la Loire, site de Nantes